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Le blog de Laurent Bisault

La mésange et l’ogresse, Harold Cobert, Éditions Plon

Nov 6, 2016 #Plon

La mésange, c’est Monique Fourniret, la compagne et complice de Michel Fourniret. Un des pires prédateurs sexuels de ces dernières années. Qui fut condamné en juin 2008 à Charleville-Mézières à trente années de réclusion incompressible pour sept meurtres et deux assassinats. L’assassinat étant un meurtre avec préméditation. L’ogresse c’est le surnom que les enquêteurs finirent par donner à Monique Fourniret tant son rôle de complice fut important. Ce qui lui valut vingt-huit années de réclusion incompressible. Harold Cobert a fait de l’enquête menée par l’équipe du commissaire belge Jacques Fagnart un fabuleux roman policier tout en prenant soin de changer le nom des victimes. Le médiatique libraire Gérard Collard explique que cet excellent livre se vend mal parce que les lecteurs auraient peur du voyeurisme. Ce serait domLa mésange, c’est Monique Fourniret, la compagne et complice de Michel Fourniret. Un des pires prédateurs sexuels de ces dernières années. Qui fut condamné en juin 2008 à Charleville-Mézières à trente années de réclusion incompressible pour sept meurtres et deux assassinats. L’assassinat étant un meurtre avec préméditation. L’ogresse c’est le surnom que les enquêteurs finirent par donner à Monique Fourniret tant son rôle de complice fut important. Ce qui lui valut vingt-huit années de réclusion incompressible. Harold Cobert a fait de l’enquête menée par l’équipe du commissaire belge Jacques Fagnart un fabuleux roman policier tout en prenant soin de changer le nom des victimes. Le médiatique libraire Gérard Collard explique que cet excellent livre se vend mal parce que les lecteurs auraient peur du voyeurisme. Ce serait dommage de passer à côté de cette fabuleuse enquête qui vous scotche à votre livre. Car les policiers ont mis un an à établir la culpabilité des Fourniret faute de trouver des preuves. Ils ont côtoyé cet homme arrogant, déjà condamné par la justice française pour agressions sexuelles, sans pouvoir le coincer. Cobert nous montre sa déviance, obsédé par la virginité au point de surnommer ses victimes, les MSP les « membranes sur pattes ». Il nous fait partager la vie des enquêteurs qui risquent leur santé dans leur affrontement. Lâchés par les autorités qui renâclent à financer des tests ADN peu de temps après l’affaire Dutroux, ils risquent de perdre ce combat. Le livre vaut autant par la psychologie des personnages que par le suspens. Pourtant on connaît la fin.

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