On a beau être surnommé Lucky de par la chance qui vous caractérise, être beau comme un dieu, tout gagner au poker et avoir une fiancée qui fait rêver, il arrive que le vent tourne. Surtout quand on doit le 6 juin 1944 débarquer sur une plage normande pour conquérir la pointe Guillaume défendue par les Allemands. Histoire de se compliquer la vie, il faut faire sauter un mur de béton en débarquant des péniches avant de se lancer à l’assaut de la falaise. Les premiers rangers étant virtuellement condamnés à mourir sur la plage, l’ordre de sortie des bateaux a été tiré au sort. Fort de la confiance qui l’anime, Lucky accepte pourtant d’échanger son numéro 148 contre le 4 d’Oscar Arlington le fils d’une sénatrice. Mais contre la somme de 1,4 million à son profit où à celui de sa famille s’il décédait. La chance abandonne Lucky à peine la dynamite placée au pied du mur. Ce ne sera pas le seul mort du roman dont l’action continuera bien après la victoire des Alliés. Car pour une telle somme, il serait dommage de lâcher prise. Normand, Michel Bussi fait évoluer ses personnages entre sa région et les États-Unis, de commémoration du débarquement à la recherche du fameux contrat millionnaire. Mais allez donc le retrouver quand tout semble avoir disparu sous les bombes de la Seconde Guerre mondiale.