Mais qui était donc Joseph Djougachvili dit Staline ? Comment a-t-il pu devenir ce monstre aux millions de morts sur la conscience ? Au cas parfaitement improbable où il en aurait eu une. L’écrivaine française d’origine géorgienne Kéthévane Davrichewy nous livre des bribes de réponses en nous narrant une partie de son histoire familiale. En allant à la recherche de cet arrière-grand-père qu’elle n’a pas connu. Joseph Davrichachvili ou Davrichewy. L’autre Joseph. Les deux sont nés dans le village de Gori en Géorgie. Joseph Djougachvili, alors surnommé Sosso, en 1878. Joseph Davrichachvili un peu plus tard. Leur proximité n’était pas que géographique car il est fort probable qu’ils aient eu le même père. Damiané Davrichewy, alors ais qui était donc Joseph Djougachvili dit Staline ? Comment a-t-il pu devenir ce monstre aux millions de morts sur la conscience ? Au cas parfaitement improbable où il en aurait eu une. L’écrivaine française d’origine géorgienne Kéthévane Davrichewy nous livre des bribes de réponses en nous narrant une partie de son histoire familiale. En allant à la recherche de cet arrière-grand-père qu’elle n’a pas connu. Joseph Davrichachvili ou Davrichewy. L’autre Joseph. Les deux sont nés dans le village de Gori en Géorgie. Joseph Djougachvili, alors surnommé Sosso, en 1878. Joseph Davrichachvili un peu plus tard. Leur proximité n’était pas que géographique car il est fort probable qu’ils aient eu le même père. Damiané Davrichewy, alors préfet de Gori, ayant employé la mère du futur Staline à son domicile comme couturière. Ce qui est sûr c’est que les deux enfants se ressemblent et ne se quittent pas. Des deux Joseph, le jeune Davrichachvili a la vie la plus facile. Notamment parce que le père officiel de Sosso est un ivrogne qui use de la violence contre sa femme et son fils. L’ascension sociale de Sosso passera par son entrée au séminaire de la capitale Tiflis, aujourd’hui Tbilisi. Sa mère y voyait une opportunité pour sortir de la misère. Joseph Davrichachvili lui aussi part à Tiflis pour étudier au lycée. Il y rencontre Lev Rosenfeld, un condisciple qui deviendra plus tard Kamenev, un des compagnons de Staline dans son ascension du pouvoir. L’histoire est en marche au fin fond du Caucase. Sosso ne finit pas ses études au séminaire, déjà agitateur révolutionnaire dans une Géorgie qui cherche une voie pour son autonomie. Refusant notamment la langue russe que le colonisateur lui impose. Quand Sosso est arrêté par la police du Tsar puis envoyé en Sibérie, Joseph part étudier à Paris. Il y retrouve Rosenfeld, en ménage avec la soeur de Trotsky. L’histoire continue. Joseph revient en Géorgie et participe aux premières tentatives d’insurrection entre coups de feu contre la police et braquages de banques pour se financer. Sosso s’est évadé de Sibérie et vit dans la clandestinité sous le nom de Koba. Plus sanglant encore que Joseph dans sa lutte contre le pouvoir russe. Les deux hommes s’affrontent. Joseph repart à Paris et ne reverra plus Koba devenu Staline. Pas même quand le dictateur l’incite à revenir au pays en 1930. Bien lui en prend. Aucun de ceux qu’il avait côtoyés n’y ont survécu.