En plein dans le mille ! Non je m’enflamme. Cinq cents, cette chronique est la cinq centième de mon blog et c’est déjà très beau. Cinq cents depuis la création de Surbooké en janvier 2015 pour les agents de l’établissement toulousain de l’Insee avec un numéro qui débutait avec Le bonheur national brut de François Roux. Le trente-quatrième a été le dernier dans le format initial avant une migration sur le web. Ne travaillant plus à l’Insee je n’avais plus aucune raison d’écrire dans une lettre rattachée à mon ancien employeur. Avec la nouvelle formule les sujets ont changé d’horizon. Toujours une majorité de romans mais aussi des chroniques écrites pour Blood at Roots puisque les animateurs de cette émission de radio ont la gentillesse de m’inviter de temps en temps. Des recensions de séries télévisuelles, des textes plus personnels. Les auteurs de romans se sont diversifiés. Ils sont toujours majoritairement français, américains, italiens mais désormais également croates, grecs, israéliens. Et encore camerounais, biélorusses ou cubains. Il y a également beaucoup de romans noirs, à caractère social, historique ou économique. J’ai débuté Surbooké avec François Roux dont j’ai peu à peu chroniqué tous les livres. Si vous lisez régulièrement ce blog vous vous êtes aperçus de tout le bien que je pense de Nicolas Mathieu, de ses quatre romans, ses podcasts, son compte Instagram. De son engagement pendant le conflit sur les retraites ou contre les cabinets de conseil sur lesquels il a écrit le texte le plus pertinent auquel j’ai eu accès.
Mieux vaut en général chroniquer des autrices pour obtenir un retour
Le web m’a ouvert de nouvelles portes. Pas vraiment pour la fréquentation régulière du blog car le nombre d’abonnés a vite plafonné. Mais grâce à Twitter, X aujourd’hui, certaines chroniques gagnent de la visibilité, du moins quand les auteurs ou autrices et les éditeurs les relaient. Ce qui est loin d’être systématique, mais certaines rencontres ont été très belles. Cinzia Leone l’autrice de Vies dérobées m’a envoyé son numéro de téléphone romain pour me remercier oralement. Je n’ai jamais osé l’appeler étant trop peu sûr de mon italien. Vanessa Schneider, Jennifer Richard, Olivia Elkaim ont chaleureusement reçu mes recensions. Mieux vaut en général chroniquer des autrices pour obtenir un retour, la testostérone ne semblant pas développer l’empathie même s’il y a heureusement des exceptions. Une fois même dans un salon je me suis entendu dire d’une autrice que ma chronique était bien écrite. J’ai aussitôt tendu mon sac pour acheter l’intégrale de ses écrits. Tout en bafouillant : vous pourriez me le redire… Pour faire de l’audience il y a des thèmes à privilégier. J’ai fini par comprendre que dire du mal de l’Insee déclenche quasi automatiquement une vague de connexions. Certes pas un tsunami mais un nombre non négligeable. Je soupçonne mes anciens collègues de profiter de l’anonymat de la Toile pour médire de leur hiérarchie par procuration. Je leur rappelle toutefois qu’en tant qu’administrateur du blog j’ai accès à la localisation de ceux qui le lisent sauf s’ils passent par un VPN. Alors si on me demandait poliment mes bases de données pour de bonnes raisons, par exemple débusquer ceux qui font preuve d’un état d’esprit déplorable, aurais-je envie d’y répondre favorablement ? Allez savoir…
Certaines de mes lectures m’ont été suggérées par des abonnés du blog
Je vais persévérer et faire vivre Surbooké tant que je prendrai du plaisir en écrivant et en partageant. Tant que le Nas où j’ai placé mon blog ne me lâchera pas. J’ai été récemment à la rencontre de l’ours pyrénéen avec Clara Arnaud dans Et vous passerez comme des vents fous, j’ai découvert Jacky Schwartzmann un exceptionnel auteur de romans noirs débordant d’humour, j’ai lu les inoubliables Le Silence de Denis Lehane et Le roman de Jim de Pierre Bailly. Je devrais prochainement vous parler d’une magnifique éleveuse de porcs noirs. Peut-être aussi d’un roman bulgare histoire de retourner dans les Balkans. La période s’y prête car avec l’attribution des prix littéraires l’offre est abondante. Certaines de mes lectures m’ont été suggérées par des abonnés. Merci donc à Michel Charioux qui m’a fait découvrir Bill Shankly le mythique manager du Liverpool FC (ici). N’hésitez pas à faire de même, si nos envies se croisaient cela pourrait m’inspirer. N’hésitez pas non plus à réagir à cette chronique.
Abonnez-vous pour être averti des nouvelles chroniques !
Te voilà en route pour un édito que tu pourras réellement titrer “En plein dans le mille” ! Merci pour toutes les découvertes. Le bonheur national brut m’a marquée. Un petit homme de dos, aussi. Et je sais que d’autres m’attendent, que je n’ai pas encore lus – mais tant que des livres nous attendent, tout va bien. Merci Laurent.
Merci de ton soutien qui compte beaucoup pour moi
Salut Laurent, Juste retour des choses Bill Shankly d’un côté 500 chroniques de l’autre un bel équilibre. longue vie a Surbooké !! mchx
⚽👍