Envie de terminer en beauté cette année 2020 pas entièrement réussie ? Pensez aux livres. Surbooké vous suggère quelques-unes des meilleures lectures de ces douze derniers mois. Petite liste non limitative.
● Nature humaine de Serge Joncour. Le portrait d’une famille d’agriculteurs du Lot de la sécheresse de 1976 à la tempête de 1999. Prix Femina bien mérité.
● Le tailleur de Relizane d’Olivia Elkaim. La recherche de ses origines par la petite fille de Juifs pieds-noirs.
● Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin. La vie d’un père et de ses deux fils en Lorraine. Un premier roman particulièrement réussi.
● Mathilde est revenue de Grégory Nicolas. Pour une fois cet écrivain de la douceur ne nous parle pas de vélo. Mais il nous fait toujours autant de bien.
● Ma chérie de Laurence Peyrin. Ce n’est pas parce qu’elle est belle que Gloria Mercy Hope est une imbécile. Elle saura se relever de l’effondrement de son petit monde doré.
● Un pays à l’aube, Ils vivent la nuit et Ce monde disparu de Dennis Lehane. Fabuleuse trilogie bostonienne de la fin de la Première guerre mondiale au début de la Seconde. Ne cherchez pas mieux, vous ne trouverez pas.
● Le pays des autres de Leïla Slimani. Premier volet de l’histoire familiale d’une romancière passionnante.
● Nous rêvions tous de liberté de Henri Lœvenbruck. Hugo Felida parcourt la France en moto avec ses meilleurs copains. Un des meilleurs romans chroniqués sur ce blog.
● Les recettes de la vie de Jacky Durant. Henri cuisinier d’un modeste restaurant n’a jamais beaucoup parlé à son fils. Heureusement il avait tout consigné dans son cahier.
● Le cœur battant du monde de Sébastien Spitzer. Non Karl Marx n’était pas que ce génial penseur en charge de l’avenir de la classe ouvrière. C’était aussi un homme adepte du luxe qui avait lutiné sa bonne avant d’abandonner son bâtard.
● Les prisonniers de la liberté de Luca Di Fulvio. Tout ce qu’écrit cet auteur est un pur régal. Cette aventure de deux Siciliens qui ont émigré en Argentine est peut-être ce qu’il a fait de mieux.
● Impossible de se passionner pour la biographie d’un auteur classique ? Pas quand Titiou Lecocq nous raconte son Bazac. Honoré et moi.